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Lily et Suny
3 mai 2007

De la dépendance des humains envers les fées

Chère Lily,

Comme tu le sais déjà, la présentation de notre projet concernant la dépendance des humains envers les fées a enfin été torchée hier. Nous avons même eu droit aux ovations, applaudissements, fleurs, et même évanouissements pour les plus sensibles. Bavette nous a félicités pour notre travail très « pro », genre on avait bien travaillé ça, que ça se sentait qu’on avait pas fait ça à la dernière minute, que non non, on a pas fait ça la veille à l’arrache alors qu’on a eu six mois pour le faire… Mais on pas osé la contrarier et avons accepté les lauriers avec modestie.

Bref, il me semble donc logique de te faire part de résultats de notre étude, parce qu’étant accro à une fée (même si pas humaine mais divine), tu as le droit de savoir ce qui cause cette dépendance.

Les fées sont constituées de nombreuses substances hautement addictives, telles que la poudre de perlimpinpin, le rire cristallin (en théorie), les cheveux doux et scintillants (en théorie, mais là je sors de chez le coupe-tifs, c’est magique, j’ai le cheveu lisse, doux et discipliné mais dans l’œil, faut que j’en profite, ça va pas durer), la peau diaphane (en théorie), la classe en toutes circonstances (ça, c’est vrai, sauf quand je tousse comme un tuberculeux, que je remets ma culotte en place, que je fais la poissonnière en cercueil à roulettes, que je traite les pouffes de pouffes, etc.) et autres substances théoriques (ptin, je me rends compte qu’en théorie je suis un peu ratée comme fée).

Elles bénéficient également de nombreuses qualités dues à leur constitution, à savoir une intelligence hors du commun, la faculté de faire rêver et de rendre heureux, de faire disparaître les petites douleurs en un clin d’œil, en bref, de rendre beau tout ce qu’elles touchent et d’émerveiller tous ceux qui ont la chance de les côtoyer.

Mais il faut faire bien attention car la redescente peut être difficile, et la désintoxication très pénible (regarde Van Grump, il s’en remet toujours pas…). Il faut savoir qu’à long terme, avoir une fée dans sa vie peut rendre fou et causer toutes sortes de désordres psychologiques, tels que des phobies diverses (anémophobie (à cause du brush), atychiphobie (les fées réussissent tout ce qu’elles entreprennent alors forcément…), galéphobie (les chats s’en prennent volontiers aux fées, c’est assez traumatisant pour ceux qui les aiment (les fées)), nanopabulophobie (ne me demande pas pourquoi, c’est ainsi… et si, la phobie des nains de jardin à brouette ça existe, je t’assure), battophobie (à cause du fouet bien évidemment), ocaludophobie (la peur du jeu de l’oie est très contagieuse, et les fées en souffrent souvent), et bien d’autres), des crises de tripotite aiguë (ça c’est les fées elles-mêmes qui en pâtissent), et puis les classiques : paranoïa (on m’a volé ma fééééééééééééééééééééée ! – Mais nan, elle est juste dans la salle de bains en train de se faire un pouffobrush), schizophrénie (probablement à cause des diverses transformations infligées par les fées en colère), dépression, tout ça.

Après tout ça, inutile de préciser que côtoyer une fée, et donc y être dépendant, peut être très dangereux. D’autant que non contentes de réduire leurs admirateurs à l’esclavage (non volontaire parfois hein), les fées ont la poisse. Il suffit qu’elles soient dans les parages pour que le courant disjoncte alors qu’on est coincé dans un monte-fainéants, ou encore que toutes les boutiques dont on a absolument besoin (genre la manucure, question de vie ou de mort, donc) soient fermées/en travaux/aient carrément déménagé (de peur de voir la fée débouler ?). Mais ça tu le sais déjà… (j’oublie pas le reur, hein, je vais m’le faire c’t’enfoiré, je vais m’le faire !!).

Voilà, au prochain numéro je compte peut-être faire une étude plus poussée sur le cheveu féérique, parce que quand même, même pour moi ça reste un grand mystère de ce monde. Parce que comme pour moi avec le phoque vestimentaire, je suis certaine que tu meurs d’envie d’en découvrir un peu plus sur l’étonnante constitution de mes poils de cul de la tête.

Suny, élue reine du jour du cheveu L’oréal.

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Commentaires
L
nan c'ets trop rare les peaux de phoques attends...
S
t'as pas une peau de phoque qui traîne pour te faire une culotte? ^^
L
Antoine : Jalouse de quoi ? °_O<br /> <br /> Suny : 'Tain mais que vais-je mettre demain...Bon ben cul nu hein.
S
nan, à mon plus grand désarroi elle n'est pas galéphobe (mon noeil, ma joue, et surtout ma jupe s'en souviennent)<br /> d'ailleurs Lily j'ai kidnappé ta culotte du coup (pour ceux qui commenceraient à fantasmer je vous arrête tout de suite, son chat a juste pissé pile là où j'allais m'asseoir, rien d'excitant... alors, refroidis? ^^)
A
Pufff... Espèce d'anémophobe atychiphobe galéphobe nanopabulophobe battophobe ocaludophobe paranoïaque schizophréne et surtout jalouse !
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