Et l’oscar du meilleur ange gardien est attribué à…

26 mars 2007

Et l’oscar du meilleur ange gardien est attribué à…

Ma chère Lily,

On devrait te canoniser (bon, je sais, t’es déjà canon, mais une fois de plus ne serait pas de trop ^^). Après une journée pareille à en chier contre, rien de tel qu’une belle surprise comme ça pour retrouver le sourire, que dis-je, la banane, la vraie de vraie !

Enfin malheureusement les obligations quotidiennes doivent vite reprendre le dessus, les tracas aussi, puis le stress j’en parle pas. J’avais jamais été stressée de ma vie, ben là je suis servie… À la fin de ces deux ans d’études je crois que je serai une boule de nerfs avec les poumons cramés à la nicotine et le neurone shooté au prozac. Mais bon, je vais pas me plaindre, après tout je l’ai choisi…

Puis si, merde, hein, j’ai envie de me plaindre.

Alors c’est parti…

Ce matin, début de semaine avec Risette, encore et toujours cette connasse de Risette qui comprend rien à ses cours et qui exige tout de même que nous, pauvres créatures mononeuronales, nous les comprenions. Déjà, non, elle ne se fout pas du tout de notre gueule, puis alors faut voir ses trames de comptes-rendus de travaux pratiques, c’est le genre fais ça, mais ce que je te dis pas c’est que pour savoir le faire t’es censée avoir fait bac +74 avant.

J’attends ma sale note pour la lui faire bouffer, j’ai hâte, j’ai hâte.

Ensuite on enchaîne sur l’Aigri, ce cher professeur de statistiques (tu sais, celui qui a une licorne et un joli cul à poser dessus mais que franchement t’as même pas envie de fantasmer dessus tellement il pète trop haut par rapport à son sus cité joli cul) a décidé de nous annoncer la joyeuse perspective d’une interro mercredi, que nous devrons caler entre les cinquante-douze autres interros qui nous attendent cette semaine, sans oublier les exercices, les comptes-rendus, les exposés, les dossiers, et puis j’en oublie sûrement.

Monsieur n’a évidemment pas oublié de nous retenir un quart d’heure de plus sur la pause de midi, comme si déjà on avait le temps de manger d’habitude.

Je suis donc revenue en cours en début d’après midi aussi détendue qu’un string sur un obèse (désolée pour les obèses, c’est pas que je vous aime pas, mais aujourd’hui j’aime personne, sauf ma Lily et ma Môman et mes ~~CLOOOOOOOPES~~ sucettes).

Pour commencer la seconde partie de cette fabuleuse journée, heureusement nous avions le Traditionnel, ce type tu peux lui faire tout ce que tu veux jamais il s’énervera, c’est un chou, je l’adore, et pourtant le pauvre on met un de ces bordel dans ses cours…

Bon, peut-être que c’est pour se venger qu’il a bien insisté pour que je me mette absooolument cette semaine sur mon rapport de stage qu’on doit rendre en septembre prochain. Peut-être pour me booster aussi, mais franchement dans l’état où sont mes nerfs j’ai pris ça pour de la pression et du coup ben je stresse encore un peu plus (d’autant que pour avoir plus de renseignements c’est à Risette qu’il faut que j’aille parler, et là tout de suite j’ai plus envie de lui cracher dessus que de lui parler).

Dernière tranche de cours, entretien physique. Pouvoir se défouler sur des baballes en imaginant que c’est Risette, c’est vraiment l’extase. Bon c’est moins l’extase quand on sait qu’on est noté et que personne il me laisse gagner, m’enfin à la limite je m’en tape, j’ai bien tatané Risette dans ma tête.

Boulot, boulot, et re-boulot une fois rentrée, je te jure des fois je me dis que c’est pas des études d’accompagnatrice que je fais, mais des études de meurtrière psychotique en puissance.

Enfin à part ça, ça va.